Vivre à l'Île Maurice, plaisirs et loisirs

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Kung Shi Fat Choy et bonne fête du Printemps à tous les Mauriciens!

En ce jeudi 19 février les Sino-Mauriciens célébreront le Nouvel An Chinois. Ils entrent de plain pied dans la nouvelle année de la chèvre de bois.

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Ils sont quelques 25,000 Mauriciens sur une population de 1,3 million à observer cette tradition vieille de cinq millénaires, en célébrant la Fête du Printemps.

Il s’agit de la célébration la plus importante de leur calendrier car c’est l’occasion de consolider l’harmonie familiale, autour de dîners et soirées conviviales

A cette occasion, la communauté sino-mauricienne prépare et offre le célèbre Gâteau Nian Gao, appelé à Maurice Gâteau la Cire en raison de sa consistance et de son aspect. Ce gâteau est composé de farine de riz, eau, sucre, huile végétale et zestes d’orange râpés.

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Aux premières lueurs du jour commençant la Nouvelle année chinoise, chaque famille chinoise fait éclater les traditionnels pétards devant sa maison pour éloigner les mauvais esprits et accueillir la nouvelle année.

Ne comptez pas dîner « Chinois » le jour du Nouvel an, tous les magasins et restaurants chinois seront fermés pour célébrer la fête en famille, ainsi que quelques supermarchés tenus par des sino-mauriciens.


L’immigration chinoise à Maurice

L’immigration chinoise à Maurice a débuté peu avant et après l’abolition de l’esclavage en 1835, quand les esclaves libérés ne voulaient plus exécuter les travaux de champs de canne. Les grands propriétaires terriens ont pallié au manquement en ayant recours à quelques 3,000 travailleurs engagés chinois venus de Penang et de Singapour. Ainsi pendant quelques années jusqu’en 1843, les Chinois constituaient le gros des contingents d’ouvriers agricoles recrutés par l’île Maurice.

Quelques temps plus tard, une nouvelle génération de Chinois débarqua sur nos côtes 

Cette fois, ils ne s'installèrent pas en tant que laboureurs, mais plutôt comme commerçants. Peuple discipliné, travailleur, ingénieux et respectueux de la nature, les Chinois s’organisèrent pour s’adapter à leur nouvelle terre d’accueil. 

Les Sino-Mauriciens constituent aujourd’hui une minorité, à peine 3% de la population mauricienne, surtout après la vague migratoire importante de ces trente dernières années vers le Canada (Montréal et Toronto particulièrement) et vers Australie (Perth, Sydney et Melbourne surtout), ils constituaient néanmoins jusqu’à tout récemment un groupe homogène de Chinois de la diaspora qui était considéré comme étant la plus importante de la région africaine, et indien-océanique, c’est-à dire les îles des Mascareignes. 

Ces Sino-Mauriciens parlent le mandarin, cuisinent encore les repas chinois de leur pays d’origine et sont soit bouddhiste ou confucéen, La plupart sont cependant membre de l’église catholique. 

Maurice est l’un des rares pays au monde qui décrètent un jour férié à l’occasion des célébrations du Nouvel an chinois.



19/02/2015
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